Les Plans de Prévention Partagés (terminologie retenue par la Haute Autorité de Santé) ont été conçus et testés par et pour des personnes vivant avec un trouble psychique.
Leur objectif est d’améliorer la connaissance de soi, le pouvoir d’agir, le respect des droits ainsi que l’alliance thérapeutique.
Ces directives prennent la forme d’un document rédigé par la personne lorsque son discernement n’est pas altéré. Elle décide donc à l’avance des conduites à tenir par elle-même, ses proches et les professionnel·les de santé.
Ce document est une ressource précieuse dans le cas où sa santé mentale commencerait à se dégrader ou qu’elle ne serait plus en mesure de prendre des décisions par elle-même.
Voici quelques outils diffusés largement :
Tous ces outils poursuivent des modalités et objectifs comparables. Le remplissage est réalisé par la personne vivant avec les troubles psychiques, accompagnée ou non par un professionnel, un proche, un pair…
Ces documents n’ont pas de caractère légal mais aident la personne et son entourage personnel et professionnel à prévenir et gérer une éventuelle rechute. Il a d’ailleurs été montré une réduction de 23 à 30% des soins sans consentement.
Plus d’infos via ces liens : Article (anglais) / Méta-analyse (anglais) / Page dédiée site du Centre Ressource de Réhabilitation (français)
Dans leur mise en œuvre, il est important de pouvoir anticiper les modalités de partage / diffusion, de révision et d’archivage.
Pour plus d’informations, consultez l’ouvrage dédié au directives anticipées (2025)
D’autres outils existent, notamment utilisés dans le cadre de programme d’éducation, avec par exemple le « module éducation au contrôle des symptômes de LIBERMAN » ,1995.
Au-delà des versions papiers, il existe des applications comme par exemple :