Remédiation cognitive

La remédiation cognitive regroupe différents outils thérapeutiques qui ciblent les difficultés cognitives, préalablement objectivées par la réalisation d’un bilan neuropsychologique. La remédiation cognitive vise à améliorer le quotidien de la personne par l’apprentissage de stratégies compensatrices ou par le renforcement des fonctions cognitives préservées et peu fonctionnelles.

Principes

La remédiation cognitive peut être proposée pour les troubles neurocognitifs (mémoire, attention, planification, …) mais également pour les troubles de la cognition sociale (perception des émotions, compréhension des intentions des autres, ...). Elle vise enfin la « métacognition » (connaissance et compréhension de son propre fonctionnement pour trouver des stratégies compensatrices).  

Objectifs

L’objectif principal de la remédiation cognitive est d’améliorer l’autonomie quotidienne de la personne en l’aidant à mettre en place des stratégies et en l’aidant à connaitre ses ressources et ses difficultés. Elle permet ainsi d’améliorer sa qualité de vie.   

Les objectifs individuels sont fixés avec la personne et vont dépendre de ses demandes, de ses projets (retour au travail, vie en appartement autonome, …) et de ses difficultés. Ces objectifs individualisés permettent d’orienter les exercices proposés pour être au plus proche des besoins de la personne et de son quotidien.   

Personnes concernées

Toute personne volontaire présentant des troubles cognitifs, objectivés par un bilan neuropsychologique, ayant un impact sur son quotidien ou la réussite de ses projets.  

Déroulement

Les programmes de remédiation cognitive peuvent se baser sur différents types d’action :   

 

Différents supports peuvent être utilisés en fonction des besoins, de la demande et des programmes utilisés (support papier/crayon, support informatisé…). L’utilisation de tâches à domicile est nécessaire pour permettre un transfert des acquis dans le quotidien de la personne. Les exercices proposés à la personne ciblent des activités du quotidien jugées difficiles par la personne. De plus, les exercices augmentent graduellement en difficulté et des supports écrits peuvent être transmis à la personne.